1. Qu’est-ce que la Conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership ?
La Conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership est modelée sur le Congrès du Commonwealth inauguré en 1956 à l’initiative de Son Altesse Royale le prince Philip, duc d’Édimbourg. Le premier Congrès réunissait de « futurs dirigeants » des milieux patronal et syndical, venus du monde entier, et les invitait à sillonner l’Angleterre pendant trois semaines pour examiner directement les conséquences des décisions sur les collectivités industrielles. On espérait que l’immersion et la dynamique inhérentes à ces « visites d’étude » feraient naître une classe dirigeante plus éclairée et, avec elle, une ère de progrès social dans les relations patronales-syndicales.
Les participants à ce congrès, qui était au départ une initiative ponctuelle, ont trouvé l’expérience si enrichissante qu’ils ont voulu en faire profiter les générations suivantes. C’est ainsi que le Congrès s’est répété tous les six ans, en alternance au Canada, en Australie et en Grande-Bretagne. Les participants canadiens au Congrès de 1980, qui se tenait chez eux, en sont sortis avec l’idée d’en créer une version purement canadienne. C’est ainsi qu’est née en 1983 la Conférence d’étude canadienne du Gouverneur général, tenue sous la présidence du très honorable Edward Schreyer. L’expérience ayant été jugée extrêmement utile par les participants et les organisateurs bénévoles, il a été décidé de la répéter tous les quatre ans. Grâce à la détermination des « anciens » du Congrès du duc d’Édimbourg et de la Conférence canadienne, au ferme soutien d’organisations progressistes et au parrainage successif des gouverneurs généraux, les Conférences de 1983, 1987, 1991, 1995, 2000, 2004, 2008, 2012, 2015 et 2017 ont remporté un franc succès.
2. Pourquoi le Canada a-t-il besoin de la Conférence ?
La Conférence canadienne du Gouverneur général sur le leadership permet de développer le leadership au pays.
Organisme officiel à but non lucratif, elle a pour objet d’exposer de futurs dirigeants des secteurs public et privé, syndical et communautaire à une multitude d’enjeux et de situations complexes, où ils apprennent à mieux interagir avec les gens, à rehausser la qualité de leurs décisions et à tester leur capacité de réagir à l’imprévu. Les participants sont normalement parvenus à mi-carrière et font partie des plans de relève de leur organisation, qui les voit bien occuper des postes de niveau supérieur dans le futur.
Par des entretiens avec des dirigeants nationaux, régionaux et locaux sur d’importants sujets socio-économiques, les participants en viennent à mieux comprendre les répercussions éventuelles de leurs décisions dans la vie des citoyens. Dans leur groupe d’étude où ils côtoient 16 autres membres provenant de divers milieux, ils sont soumis à une intense dynamique collective, de nature à les amener à remettre en question leurs idées préconçues.
3. Qui participe et selon quels critères de sélection ?
Les participants proviennent des milieux d’affaires, syndicaux, gouvernementaux, universitaires et communautaires. Chaque candidature est étudiée, puis les candidats qui se qualifient sont interviewés par des anciens de la Conférence de leur région qui soumettent ensuite leurs recommandations au comité national de sélection, à qui revient la décision finale.
Tous participent à titre individuel. Cependant, ils doivent être parrainés par leur employeur, leur syndicat ou un organisme reconnu qui se porte garant de leur admissibilité. Ils sont normalement parvenus à mi-carrière et sont appelés à occuper des postes de haute direction d’ici une dizaine d’années.
4. Y a-t-il une limite d’âge ?
Non, il n’y a aucune limite d’âge. Les participants devraient être parvenus à mi-carrière et leur organisation les voit bien accéder à des postes de haute direction d’ici une dizaine d’années. Les participants ont généralement atteint la fin de la vingtaine ou la mi-quarantaine.
5. Qui assume les frais des participants ?
La Conférence assume tous les frais des participants dès leur arrivée à la plénière d’ouverture. On s’attend à ce que les organisations qui parrainent les participants continuent de leur verser salaire et avantages sociaux et assument les frais du voyage aller-retour à la Conférence.
6. Qui accorde les indemnités journalières ?
Aucune indemnité journalière ne sera accordée. La Conférence assume tous les frais de subsistance, d’hébergement et de transport.
7. Comment la Conférence est-elle financée ?
La Conférence se finance à même les dons en argent et en nature qu’elle reçoit de sociétés commerciales, d’organisations syndicales, de communautés, de gouvernements, d’anciens participants et d’autres particuliers.
8. Quelle reconnaissance les donateurs obtiennent-ils ?
Les donateurs sont mentionnés dans les documents et durant les délibérations de la Conférence. Ils sont aussi identifiés par catégorie dans tous les imprimés et dans le site Web de la Conférence. Leur contribution et leur appui sont appréciés à leur juste valeur par les participants, les futurs dirigeants de notre pays.
9. Les dons sont-ils déductibles du revenu imposable ?
Oui, dans la plupart des cas, car la Conférence est enregistrée auprès de Revenu Canada comme œuvre de bienfaisance, sous le numéro 85199 5878 RR0001.
Les lois fiscales ne permettent toutefois pas de délivrer des reçus pour les dons en nature.
10. De quels dons en nature la Conférence a-t-elle besoin ?
La Conférence a besoin de biens et de services tels que : chambres d’hôtel, repas, transport aérien et terrestre, traduction, imprimerie, etc. Tous les dons seront clairement reconnus.